PREPARATIFS AU VOYAGE
Vendredi 05 janvier 2001 - 20h42
La journée aura été paresseuse et me voici dans le tgv qui m'emmène vers Paris où je passerais la nuit avant le départ demain matin pour Munich puis New-York.
Je n'ai rien fait de la journée, si ce n'est lire, envoyer quelques mails et préparer ma valise. J'ai aussi passé plus d'une demi-heure dans un bon bain chaud en lisant quelques passages d'un roman de Konsalik que je n'avais pas relu depuis plusieurs années.
Depuis la gare de La part Dieu, j'ai téléphoné à mes parents, leur promettant de leur passer un appel de New York dès le dimanche. J'ai aussi appelé chez mon frère pour apprendre que Cyprien, mon petit neveu, avait eu un accident bête. Il chahutait à l'arrière de la voiture alors que ma belle-sœur l'amenait au cinéma avec son frère et l'un de leurs camarades. Au moment où elle se garait, la portière de la voiture s'est ouverte et le petit est tombé tête en avant sur la chaussée. De nombreuses heures aux urgences : un léger traumatisme crânien, un autre au poignet droit; bref, plus de peur que de mal. Cela lui servira de leçon. A l'avenir il se tiendra plus tranquille en voiture. Sylvie, ma belle-sœur, a bien eu peur aussi. Je leur enverrai une carte postale de New York.
Voilà, ainsi j'ai décidé d'écrire ce texte au fil du périple qui me transportera outre Atlantique.
Prochaine étape, Paris Gare de Lyon. Mon ami Pascal devrait m'y attendre et nous irons chez lui, en RER. Nous nous coucherons tôt en prévision d'un réveil programmé à 4 heures. Le premier RER passe à 5h16. Il nous faut le prendre pour être à l'heure à Roissy.
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LE VOYAGE, LES PREMIERS PAS DANS LA VILLE
Dimanche 07 janvier 2001 - 06h45
La journée d'hier a été difficile à plus d'un point. Par le voyage bien sûr qui nous aura occupés tout au long de la journée.
Levé vers 3h30 pour prendre le premier RER au départ de Joinville à 5h16. Nous loupâmes le RER bien qu'étant à l'heure. L'agent RATP avait simplement oublié d'ouvrir à temps les grilles d'accès aux quais. Seuls quelques fraudeurs ont pu accéder au train en passant au-dessus des tourniquets de sortie de la station. Il nous fallut, pour notre part, attendre la deuxième rame de 5h35.
Tout s'enchaîne bien malgré tout. Nous étions à l'heure rue Scribe, derrière l'Opéra Garnier, pour prendre la navette Roissy bus vers le terminal 1 de Roissy où nous étions également à l'heure pour récupérer nos billets au comptoir Nouvelle Frontière. Au passage, depuis la navette, j'ai eu l'occasion de voir le stade de France pour la première fois.
Au comptoir de la Lufthansa, nous déposâmes nos valises à destination de New York Newark via Munich. Il nous fallut patienter plus de deux heures avant l'embarquement du vol pour Munich. Là, ce fut cigarette sur cigarette car je savais bien qu'ensuite j'en serais privé durant de longues heures.
Le vol pour Munich, 1h30, se passa bien. Je connaissais déjà l'aéroport allemand pour y être allé en août dernier récupérer l'amie chilienne d'un ami chilien.
Nous avons suivi la direction B17, lieu d'embarquement de notre vol pour New York. 1/2 heure de correspondance, deux cigarettes, et nous voici dans un Airbus A340 bondé. Toutes les annonces en allemand et en anglais... je ne comprends pas tout mais l'avion décolle, atteint son altitude de croisière à 11 700 mètres, sa vitesse de vol à 780 Kms/heure, dans une température extérieure de -58°C. 10 heures de vol sans fumer c'est long... très long. Les hôtesses au demeurant sympathiques et serviables nous servent tour à tour de quoi nous restaurer et boire pendant tout le temps du vol. Cela calme l'envie de cigarette qui se fait plus pressante au fil des heures qui passent.
Sur l'écran télé, nous suivons l'itinéraire du vol : Francfort, Amsterdam, Iceland, Groenland puis redescente sur New York via Québec et Montréal.
L'atterrissage se passe sans encombre. Dans l'avion nous avions rempli les documents pour l'émigration, une fiche verte sur laquelle en plus de nos identités, nous avions indiqué le motif de notre voyage, le lieu de notre séjour et confirmer que nous n'étions pas... des gangsters.
Il nous fallut plus d'une demi-heure pour passer devant l'officier du bureau de l'émigration. Il ne m'adressa pas la parole, consulta la fiche verte, tamponna mon passeport et d'un signe de tête me fit signe d'avancer.
Dehors... aller dehors, telle était ma seule obsession. Il était 15h30 heure locale et je fumais ma première cigarette depuis bien longtemps, sur le trottoir enneigé devant une des portes de Newark Airport.
Premiers taxis jaunes, premières limousines, premiers véhicules de police aux sirènes hurlantes.
Ensuite, au comptoir des transports je donnais un papier sur lequel j'avais inscrit le nom et l'adresse de l'hôtel Newton (2528 sur Broadway, à hauteur de la 96ème rue). On nous réserva des places dans une navette pour 20 minutes plus tard, nous demandant de patienter dans les fauteuils bleus. 20 minutes... le temps de refumer deux cigarettes !
Ce fut le départ pour Manhattan et déjà au loin les Tours Jumelles, les gratte-ciel et l'Empire State Building. Nous étions neuf passagers dans la navette qui s'arrêta devant de nombreux hôtels. L'occasion pour nous de découvrir la ville du centre au nord, d'apercevoir de nombreux édifices, de passer devant le Rockefeller Center et sa patinoire.
L'hôtel Newton, qui semble bien situé dans la ville quoique au nord quand même, nous propose une chambre agréable avec une grande penderie, un bureau, la télévision câblée et un cabinet de toilette pas trop exigüe avec douche. Le temps de déposer nos affaires et nous voici partis en quête d'une carte passe d'une semaine pour l'accès aux bus et au métro. Celle-ci achetée, autant l'essayer tout de suite, et nous partons sur Time Square. Le quartier est vivant. Les murs de néons et d'écrans éblouissent dès la sortie de la bouche de métro.
Premières photos. Un petit tour au Virgin Mégastore pour constater que les CD sont aussi chers qu'en France, voir plus de deux fois plus chers pour qui aurait l'idée de s'acheter une disque de Aznavour, Brassens ou Sardou !
Entrée dans une pizzeria-self pour s'acheter un Coca. Quelques autres boutiques visitées au hasard de nos pas; un tour du quartier à pieds avant de repartir vers l'hôtel. Le voyage a été fatiguant, il nous tarde de nous allonger un peu.
A côté de l'hôtel, un supermarché ouvert 24h/24h. J'achète une bouteille de Coca, une bouteille d'eau et quelques biscuits. Au Mac Do en face de l'hôtel je me prends un Mac Chicken.
Il est 20 heures. Dans la chambre je mange mon sandwich et je bois un verre.
Au lit en direct. Un petit tour sur les 98 chaînes proposées par la télévision câblée posée au pied du lit : les enfants font de la luge et les adultes de la raquette ou du ski de fond dans Central Park.
La ville est sous la neige, le froid est vif mais sec. La chambre est trop chauffée mais lorsque j'ouvre une des deux fenêtres il fait trop froid. Il y a du sommeil à rattraper, un décalage horaire de six heures à absorber.
J'ai bien dormi. Je me réveille tôt évidemment. Un peu fatigué. Cela ira mieux après la douche.
Programme de la journée : à définir encore. Une journée de ballade à l'inconnu certainement. Une journée de repérages pour bien se diriger dans Manhattan mais cela est si facile avec les avenues à la verticale, les rues à l'horizontal et Broadway qui diagonalise la ville du nord au sud.
C'est une vraie chance d'être là. Une vraie chance d'habiter pour une semaine sur Broadway. Une première des six nuits passée. Il faudra que j'appelle mes parents avec la carte achetée hier. Pour l'instant je suis bien. New York semble conforme à ce que j'avais imaginé. Le métro est impressionnant par la faune qui y circule et par la vétusté des installations mais je n'ai vu qu'une ligne, la numéro 1 qui part du Bronx, passe par Time Square et descend jusqu'au sud de Manhattan, au lieu d'où partent les ferrys.
Il est maintenant 7h40, l'heure de prendre la douche puis de sortir pour profiter au maximum du temps à passer dans la Big Apple.
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CENTRAL PARK, BROADWAY BY NIGHT
Lundi 08 janvier 2001 - 07h45
Gageons que la journée qui s'annonce soit aussi bonne que celle d'hier.
Hier, en quittant l'hôtel, nous avons remonté la 96ème rue vers Central Park, à trois cents mètres à peine.
Magnifique !
Sous son manteau de neige, sans presque personne en son sein sinon quelques promeneurs de chiens, quelques coureurs et nous. Le parc du centre de Manhattan nous offre toute sa splendeur.
Un bonjour aux écureuils qui posent aimablement pour la photo. Une prise de vue depuis les hauteurs du château sur le réservoir glacé. Un petit tour de balançoire, les pieds dans la neige. Un froid sec vivifiant, un soleil éblouissant sur les façades des immeubles... Une matinée magique !
Plusieurs heures à pieds pour faire calmement le parc du nord au sud, à la 5ème avenue.
et pour finir la visite... un hot dog délicieux et un chocolat chaud réconfortant devant la patinoire à ciel ouvert de Central Park.
Et la ballade continue au hasard dans les rues de New York. Madison Avenue et ses boutiques françaises de luxe, la 10ème avenue et ses immeubles vétustes : un quartier populaire où je ne m'aventurerais pas seul la nuit.
Toutes les boutiques sont ouvertes. Un retour à l'hôtel, histoire de téléphoner aux parents...
On ressort dans l'idée de manger "Au Bon Pain", repéré la veille dans la 44ème rue. Nous atterrissons dans une pizzeria où nous mangeons une cuisse de poulet excellent et des pâtes à la sauce bien relevée. On continue.
Enfin, nous trouvons un "Au Bon Pain" (une chaîne bien implantée dans Manhattan) et nous y prenons un café et un gâteau aux noix de pécan.
Ensuite, visite de la gare centrale, Magnifique !
La nuit tombe déjà, on fait quelques achats pour le repas du soir, on achète une douzaine de cartes postales pour $1. Le premier truc pas trop cher qu'il nous est donné de voir!
Nous voyons Broadway la nuit et ses façades de music-hall éclairées de mille feux. L'empire State Building et son sommet aux couleurs vert et rouge.
Rockefeller Center, son sapin magnifique et scintillant et sa patinoire.
D'autres façades toutes aussi belles.
20h30, nous sommes usés et rentrons à l'hôtel pour nous coucher.
Ce lundi ce sera la visite commentée de New York pendant quatre heures.
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VISITE DE LA VILLE
Mardi 09 janvier 2001 - 07h45
Une nouvelle journée commence à New York alors que la précédente s'est terminée sous la neige. 33°F, soit 0°C; la neige n'a semble-t-il pas tenue au sol, pour ce que l'on peut en voir depuis les deux fenêtres de la chambre de l'hôtel Newton.
Nous étions au rendez-vous à 8h45, hier, pour effectuer la visite commentée de Manhattan. Départ du bus à 9h30, nous avons le temps de prendre un café au Mac Do' d'à côté et de nous balader un peu dans les rues avoisinantes. Je prends en photo la façade du cabaret "L'Imperial" qui joue Les Misérables.
Sur le trottoir d'en face, on démonte le décor d'un autre lieu de Broadway; impressionnant de voir la scène, les cintres et ces dizaines de personnes qui s'activent pour faire tomber un décor à coups de scies électriques.
J'achète l'affiche de la comédie musicale "Les Misérables" dans un magasin proche.
Visite de la ville. Serge, le guide, est parfait dans ses explications. A sauts de puces, nous passons de quartier en quartier. A chaque fois un arrêt de 5 à 20 minutes nous est proposé pour photographier et mieux apprécier. Nous commençons par la partie ouest de Central Park, celle que nous connaissons le mieux; nous passons à proximité de l'hôtel, après avoir vu le Dakota, lieu de résidence de John Lennon. (Malheureusement la photo n'est pas exploitable). Nous passons devant les immeubles des stars. Quelques rues plus loin, l'Université de Columbia puis Harlem. Redescente vers le sud par l'autre côté du parc. Rockefeller Center, les studios de télévisions (NBC, ABC et CBS). Convoi de police et le FBI, c'est Madeleine Albright qui arrive au siège d'une des télévisions. La rue reste bloquée un instant. Ensuite, c'est Greenwich Village, Little Italy, Chelsea, Wall Street et la bourse. Puis Battery Park et la statue de la Liberté, au loin dans la brume. Précédemment, nous avions pu photographier Brooklyn Bridge.
Après quatre heures, la visite se termine. Dans le même bus que nous, ce couple de marseillais d'une soixantaine d'années déjà rencontrés à l'aéroport au jour de notre arrivée. Ils sont marrants, ne parlent pas un mot d'anglais. Eux partent pour la visite de la Statue de la Liberté. Pas de chance, ils n'auront pas beau temps.
Nous, nous partons manger dans notre pizzeria habituelle, à l'est de la 47ème rue. Spaghettis, poulet et boulettes de viande. Copieux et bon. Puis un café et un gâteau "Au Bon Pain". Puis retour à l'hôtel, il est 16h30.
Ensuite, tentative de visiter l'Empire State Building. Le plafond est trop bas, ce sera pour une autre fois. Nous nous rabattons dans les magasins.
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STATUE DE LA LIBERTE ET AUTRES VISITES
Mercredi10 janvier 2001 - 08h55
Hier soir, alors que nous marchions sur Union Square et les rues de Greenwich Village avant de regagner l'hôtel, le froid était retombé depuis de longues heures déjà sur la ville. Il faisait -8°C.
Une première journée totalement consacrée aux visites; la deuxième sera aujourd'hui.
Pour $7, un ferry nous amène vers la Statue de la Liberté. Ne pas la visiter aurait été comme un étranger à Paris qui n'irait pas aux pieds de la Tour Eiffel. Le ferry contourne un peu la statue, occasion de prendre quelques photos du monument.
On se retourne pour photographier la baie de New York, le bas de Manhattan, le quartier des affaires et ses buildings : des photos de carte postale.
Ascension de la Statue de la Liberté, une bonne demi-heure pour gravir les 354 marches qui nous séparent de la couronne. D'abord les escaliers sont larges, nous montons par palier, nous sommes dans le corps de la statue. Puis, tout se rétrécie. Il nous reste un peu plus de deux cents marches à gravir dans un escalier en colimaçon plus qu'étroit. Au sommet, au-dessus des yeux de la statue, une petite salle avec vue panoramique. Moins de 5 minutes pour admirer la vue et prendre des photos puis c'est la redescente; il ne faut pas bloquer trop longtemps ceux qui attendent dans les escaliers. Nous partons ensuite vers Ellis Island, toujours en Ferry. Nous ne nous y arrêtons pas, faisant l'impasse sur le musée de l'émigration. Un lieu très symbolique pour les américains puisque c'est par là que sont passés leurs ancêtres, candidats à la nationalité américaine entre la guerre de Cessession et le crash boursier de 1929. Revenus à Battery Park, nous partons à pieds pour le World Trade Center et ses deux immenses tours jumelles. Nous y trouvons un bureau de poste pour acheter les timbres de nos cartes postales. Nous montons au "Top of the World", au 107ème étage d'une des tours. La vue est magnifique, le soleil est avec nous. Nous y mangeons et prenons quelques photos.
En route pour la 33ème rue pour récupérer les photos de la pellicule déposée la veille. Quatre sont loupées, quelques-unes ne sont pas bien prises mais nous aurons nos souvenirs des premières journées.
Il est déjà plus de 16 heures et nous remontons la ville pour le côté est de Central Park et le Musée Guggenheim : bâtiment moderne. L'exposition est en colimaçon. Malheureusement, nous tombons sur une exposition de robes d'Armani. Des centaines de robes haute-couture, jolies mais sans grand intérêt pour nous. La visite durera 1/2 heures et nous repartons vers le sud dans le froid glacial et sous la nuit qui tombe. Malheureusement, mon idée de faire la transition en bus n'est pas retenue et nous marchons longtemps pour rejoindre une station de métro aux rames hyper bondées de milliers d'américains sortants des écoles et des bureaux.
Empire State Building.
Visite de nuit au 86ème étage. Nous sortons sur la plate-forme pour faire des photos des lumières de la ville. La visibilité est de 5 miles. Le vent glacial nous fouette mais tout est très beau. D'un côté on devine Central Park, plus sombre que le reste de la ville. Un peu sur le côté, le Chrysler Building. Côté sud les tours jumelles du World Trade Center. Plus loin dans l'ombre, la Statue de la Liberté. D'un côté l'Hudson River, de l'autre l'East River. Vues magiques et magnifiques dignes des plus belles cartes postales.
Nous décidons d'aller dîner dans notre pizzeria habituelle, à l'angle de Lexington avenue et le la 47ème rue.
De là, nous partons boire un café au Virgin Mégastore de Union Square.
Il est 22 heures passées, nous sommes transis de froid et la visite de Greenwich Village sera pour ce soir résumée à rejoindre une station de métro offrant les lignes 1 ou 9 pour nous remonter vers la 96ème rue et notre hôtel.
Aujourd'hui, jour des musées... il est 9h30 et je suis déjà douché.
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LES MUSEES
Jeudi 11 janvier 2001 - 09h05
Hier fut une belle journée. Toute aussi ensoleillée que les précédentes et moins froide.
Une station de métro et un peu de marche et nous voici à l'American Museum of Natural History. Un musée très bien fait avec beaucoup d'interactivité. Nous y passons, sans nous en rendre compte, de longues heures. Nous finissons la visite par la galerie consacrée aux dinosaures.
Nous partons ensuite pour la boutique où faire développer le contenu de notre deuxième appareil photos. Nous aurons les clichés et le CD le soir même.
En route, en bus puis une longue marche le long des rives de l'Hudson River, pour Intrepid Sea Air Space Museum. Musée situé à bord du porte-avion l'Intrépide qui a été en activité jusqu'en 1974. Nous montons pour $5 chacun dans un simulateur de vol. Cela valait la dépense, frissons garantis. Visite du porte-avion et de la cabine de commandement. Malheureusement nous n'aurons pas les 50 minutes nécessaires à la visite du sous-marin. J'aurais aimé, tant pis.
Retour à la boutique de photos. Les clichés sont de toute beauté, nous aurons vraiment de beaux souvenirs de ce voyage.
Faire les magasins... notre objectif suivant. Rien à notre convenance et tout est vraiment hors de prix que cela soit chez Macy's, à la Warner Bros sur Time Square ou dans les autres magasins comme ceux de Manhattan Mall, le grand centre commercial du centre de New York.
Le repas du soir avalé, comme toujours dans la pizzeria de la 47ème rue et nous voici en partance, en bus puis en métro pour Greenwich Village. Nous arrivons à Sheridan Square, centre du quartier gay new-yorkais. Quatre statues représentant deux hommes discutant debout d'un côté et deux femmes assises de l'autre nous rappellent l'histoire du quartier, cœur de toutes les manifestations des minorités de New-York.
Fatigués nous regagnons l'hôtel. Je consulte mes mails et en envoie 3 : au bureau, à mes amis Pierre de Québec et Adrien de Santiago.
Aujourd'hui, visite du Museum d'Art Moderne (The Museum of Modern Art - MOMA), au sud de Central Park et essai de faire un peu de shopping abordable car demain, c'est déjà le départ.
Même jour - 21h05
Journée fade !
Le musée d'Art Moderne, MOMA comme l'on dit ici, n'est pas terrible, si ce n'est la partie peinture avec des Picasso et des Van Gogh.
Ensuite, comme prévu, shopping... toujours la même chose... Macy's : inabordable et cliquant, Disney Store : idem et tout le reste à l'avenant. Non, New York si jolie soit-elle n'est pas faite pour le shopping, ou alors pour des gens riches !
Longue ballade sur la Cinquième et sur Broadway éclairé; Time Square est toujours aussi magnifique qu'au premier jour.
La monotonie s'installe peut-être et il y a moins de surprise à découvrir de nouveaux buildings.
Je ne sais pas encore que faire de cette dernière soirée à Manhattan. revoir les lumières et l'animation du centre.
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LE DERNIER JOUR
Vendredi 12 janvier 2001 - 09h20
En relisant les lignes écrites hier soir je m'aperçois de ma lassitude exagérée. J'en ai oublié de raconter la manière dont j'ai déclenché les alarmes du musée d'Art Moderne en empruntant une porte de sortie de secours. Les vigiles sur place dans les 5 secondes qui suivirent l'infraction virent bien que je n'avais pas volé un Picasso et je m'en sortis avec un "Sorry" de bon ton à ce moment-là.
Fin de soirée d'hier sur Time Square et dîner pris dans un Mac Do'. Le premier vrai Mac Do depuis notre arrivée.
Ce matin il faut faire les valises. Nous prendrons le métro pour l'aéroport à 15 heures.
Auparavant, nous retournerons une dernière fois dans le centre. Je fumerais sans doute cigarette sur cigarette en prévision du voyage.
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IMPRESSIONS DE VOYAGE
Dimanche14 janvier 2001 - 15h01
Plus tard, j'écrirais plus en détail et à froid mes impressions sur ce voyage. Mais déjà un premier mot sur le voyage retour. Métro de l'hôtel jusqu'à la station de la 59ème rue, puis la ligne A, longue, jusqu'à l'aéroport.
On nous fait descendre en plein Queens car nous n'étions pas dans la bonne rame; une histoire folle qu'il me faudra relater en détail.
Même jour - 20h00
Me voici installé dans le tgv de retour sur Lyon. Départ prévu dans une demi-heure. Ainsi, la boucle sera bouclée.
Je reviens sur notre dernière matinée américaine. Descente de la chambre vers 10h30; bagages laissés pour $5 à la consigne automatique de l'hôtel : tout a un prix ici.
D'un coup de métro, nous sommes pour la dernière fois sur time Square : moins beau la journée que la nuit mais toujours aussi fréquenté. Une dernière visite chez Macy's, un dernier repas dans notre pizzeria favorite et une ultime visite à la boutique du Musée d'Art Moderne.
Retour à l'hôtel à 15 heures 30 pour récupérer nos bagages et penser à prendre le chemin de l'aéroport. Nous avions repéré sur le plan du métro qu'il nous fallait changer à la 59ème rue pour prendre la ligne A. Le guide du routard nous indique qu'il nous faudra descendre à la station Howard Beach puis prendre une navette gratuite vers John Fidgerald Kennedy Airport. Ainsi, nous n'aurons à payer que le prix du ticket de métro, soit $1.5; rien pour nous puisque nous avons la carte valable six jours. Ce que nous ne savions pas, c'est que deux rames différentes circulent sur la ligne A et que nous étions montés dans la mauvaise, évidemment. Heureusement les passagers habitués nous voyant avec nos valises nous font descendre du train à la station Rockaway, la dernière avant le départage des voies. Nous ne comprenons pas de quoi il est question mais nous descendons du train et quittons la gare pour une rue minable du Queens et nous mettons en quête de la navette. Je demande à deux jeunes noirs de me renseigner : ils ne semblent pas savoir comment nous pouvons nous rendre à l'aéroport, nous devons être loin du but. A bout de réflexion, nous nous acheminions vers l'idée de prendre un taxi jusqu'à JFK Airport. Surgit alors une grosse femme blanche, sans dent. Elle nous demande ce que nous cherchons et finit par nous expliquer qu'il nous faut retourner sur le quai d'où nous arrivions et prendre garde à ne monter que dans le train A indiquant JFK Airport. Ce que nous fîmes correctement cette fois. A l'arrivée navette gratuite jusqu'au terminal 1, celui de la Lufthansa et nous donnons nos billets au comptoir.
Nous prenons un café gratuit dans le salon fumeur aux sièges confortables que m'avait indiqué le policier auquel j'avais demandé de m'indiquer un lieu où je puisse fumer.
Nous partons, au loin les tours jumelles et l'Empire State Building... pour la dernière fois.
Vol de nuit, j'ai pu dormir et ainsi le voyage retour m'est apparu beaucoup moins long. Le changement à Francfort a été rapide et m'a permis de fumer deux cigarettes, des Marlboro achetées en duty-free à New York.
Arrivée à Paris, je dors encore au moment de l'atterrissage. Navette Roissy bus jusqu'à l'Opéra Garnier puis RER jusqu'à Joinville.
Fin d'un long voyage, beau voyage dont je garderais souvenir très longtemps.
